On l’a enterrée mille fois. Déclarée dépassée. Trop académique. Trop humaine. Trop bavarde.
Mais la peinture figurative est toujours là. Elle traverse les époques, les modes, les courants conceptuels. Elle dérange parfois. Elle attendrit souvent. Et surtout, elle continue de dire ce que les autres formes peinent à incarner : un visage, un silence, une faille.

Je peins des corps. Des attitudes. Des instants. Je ne fais pas du réalisme, je fais de la présence. Et si cela me range parmi les artistes "hors des tendances", alors tant mieux.

Le triptyque fascine.

Héritier d’une tradition ancienne, il traverse les époques et se réinvente sans cesse. Dans les galeries, les ateliers ou les intérieurs privés, il attire le regard par sa structure singulière. Mais une question revient souvent : le triptyque forme-t-il une œuvre indivisible ? Peut-on vendre ou exposer un panneau seul sans altérer l’intention de l’artiste ?
En tant que peintre figuratif contemporain, je propose ici quelques pistes de réflexion nourries de ma propre pratique.

Il est des gestes si simples qu’on en oublie la poésie.
Il est des matins où le corps, à peine éveillé, cherche à renouer avec lui-même.
Et il est des instants qui, sous l’œil du peintre, deviennent des mondes.

C’est dans cette tension fragile entre le banal et l’essentiel que s’inscrit La fille au lever du jour, une œuvre peinte à l’acrylique sur toile (100 x 100), réalisée en 2024.

Dans l'époque actuelle où le numérique règne, je trouve une douce nostalgie dans la simplicité du croquis. Ce dernier, souvent oublié et relégué à l'ombre des grandes œuvres d'art, conserve pourtant un charme indéniable. Sa discrétion n'est-elle pas le reflet de sa force ? Son absence dans l'abstrait ne souligne-t-elle pas son importance cruciale ? Permettez-moi de vous guider vers la redécouverte de ce médium si précieux pour tout artiste : le croquis.

L'interprétation d'une œuvre figurative peut effectivement être sujette à des malentendus ou à des interprétations erronées. J’ai à coeur d’évoquer ce sujet car il est visiblement récurent pour de si nombreuses raisons et devient alors générateur de divergences.

J’ai le souvenir encore bien présent des heures de cours en Ecole d’Art ou l’enseignement évoquait l’iconographie dans laquelle il était question de rattacher la composition à la recherche intentionnelle de l’artiste et de pouvoir s’approprier une certaine lecture jugée qualitative pour permettre de mieux comprendre l’oeuvre visualisée. Cette analyse a toujours créée chez moi

Très honoré de figurer dans cette sélection, j’ai beaucoup apprécié la philosophie initiale de cet événement. En effet, une exposition collective est organisée au sein de ce village pour une durée de 4 jours et qui s’achève par une vente aux enchères. Les conditions requises pour accéder à titre d’artiste à cet événement sont simples et respectueuses. Par ailleurs, l’objectif de la vente aux enchères est de pouvoir rassembler des fonds pour une association culturelle locale.

Je suis un artiste contemporain de type figuratif et mon travail se diversifie avec différents médiums. En peinture, j’affectionne l’huile et l’acrylique, avec une inclinaison pour l’acrylique due à mon attachement à l’esprit croquis. En dessin, j’aime travailler à la plume, avec l’encre de chine, le fusain, la pierre noire et la sanguine.

Ayant reçu une formation d’architecte, cette pratique a guidé ma recherche artistique vers la posture humaine. Mon travail vise à explorer et à faire écho à la posture, l’ergonomie, l’espace concerné et le format de la toile.