DÉCROCHAGES (Detachments) – 100 x 100 cm
Une salle d’eau en cours de disparition.
Carrelages arrachés, peinture écaillée, robinetterie pendante, tuyaux exposés… la scène nous plonge dans l’intimité d’un lieu qui se défait.
Les bandes orange viennent souligner la tension graphique, tandis qu’un masque chirurgical suspendu semble être le dernier témoin d’un usage révolu.
Tout ici parle de rupture, d’effacement, de transformation.
Détails techniques
Technique : Acrylique sur toile
Dimensions : 100 × 100 cm épaisseur 2 cm
Année : 2021
Support : Toile sur châssis en bois
Encadrement : non encadrée
Finitions : Vernis satiné anti-UV - bords peints - prête à être accrochée
Certificat : Œuvre originale signée, livrée avec certificat d’authenticité et certificat de dépôt international
Démarche artistique
Dans cette toile, j’ai voulu capter ce moment de flottement où les choses quittent leur fonction.
La salle de bains, lieu du soin et de l’intime, devient ici théâtre de chantier, métaphore du temps qui travaille les murs autant que les êtres.
Le "décrochage" n’est pas seulement technique ou architectural — il devient existentiel.
J’ai tenté de conserver, dans cette ruine partielle, une mémoire sensible et presque sculpturale de l’usage.
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Une tension suspendue, un élan contenu…
Et si « Décrochages » trouvait son prolongement chez vous ?
Reproduction disponible
Cette œuvre est également disponible en reproduction d’art (sur toile, papier, aluminium…).
Pour être informé(e) des possibilités, contactez-nous.
Prix
Paiement sécurisé – Livraison gratuite en France – Emballage soigné
Directement depuis l’atelier de l’artiste – Leasing possible sur demande
Livraison & retours
Expédition sous 7 à 10 jours ouvrés
Retours acceptés sous 14 jours (voir conditions)
Œuvre assurée pendant le transport
ADAGP-Paris
Politique de retour – Politique de confidentialité – Conditions d'utilisation
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Carrelages arrachés, peinture écaillée, robinetterie pendante, tuyaux exposés… la scène nous plonge dans l’intimité d’un lieu qui se défait.
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Tout ici parle de rupture, d’effacement, de transformation.
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Technique : Acrylique sur toile
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Dans cette toile, j’ai voulu capter ce moment de flottement où les choses quittent leur fonction.
La salle de bains, lieu du soin et de l’intime, devient ici théâtre de chantier, métaphore du temps qui travaille les murs autant que les êtres.
Le "décrochage" n’est pas seulement technique ou architectural — il devient existentiel.
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Carrelages arrachés, peinture écaillée, robinetterie pendante, tuyaux exposés… la scène nous plonge dans l’intimité d’un lieu qui se défait.
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Dimensions : 100 × 100 cm épaisseur 2 cm
Année : 2021
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Encadrement : non encadrée
Finitions : Vernis satiné anti-UV - bords peints - prête à être accrochée
Certificat : Œuvre originale signée, livrée avec certificat d’authenticité et certificat de dépôt international
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Dans cette toile, j’ai voulu capter ce moment de flottement où les choses quittent leur fonction.
La salle de bains, lieu du soin et de l’intime, devient ici théâtre de chantier, métaphore du temps qui travaille les murs autant que les êtres.
Le "décrochage" n’est pas seulement technique ou architectural — il devient existentiel.
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Après avoir pensé tout d’abord mettre la maison en vente, les enfants s’étaient réunis pour évoquer les vacances inoubliables qu’ils y avaient passées avec leurs grands-parents et ils avaient finalement renoncé à leur décision initiale : ils garderaient cette vieille demeure et la réaménageraient de fond en comble. Il fallait donc démolir, et la salle d’eau fut le premier espace touché en vue de cette transformation. Les décrochages commencèrent…La peinture explore les différentes zones colorées d’une destruction rénovée et laisse apparaître les cônes d’une lumière naturelle qui pénètre cet espace en transition
Dans l’intimité d’une salle de bains, l’artiste partage un regard sur le temps qui passe, le rapport à la vie et son pendant mortifère. L’œuvre est profondément allégorique. Alain Rouschmeyer réactualise le thème classique des vanités et du memento mori (souviens-toi que tu vas mourir). Le tour de force de l’artiste est de parvenir à traduire la présence humaine bien qu’elle en soit directement absente. Le miroir est décroché, il ne manque pas pour autant dans la composition. La toile projette en quelque sorte son propre reflet sur le regardant et invite à l’introspection. Le peintre évoque un état transitoire, une métamorphose qui va donner lieu à un renouveau, une renaissance. Les décrochages sont ceux des stigmates du temps, des aménagements menés au fil du vieillissement du corps jusqu’aux derniers battements du cœur. Le lieu va perdurer, le souvenir des absents aussi. Il va prendre un nouveau visage, un nouveau corps soumis à l’impermanence. Un masque reste accroché comme une marque prégnante de notre époque. Il sera lui-même oublié dans la marche de l’Histoire. Le peintre nous offre une toile métaphysique d’une grande force évocatrice.
Andréas ALBERTI - Auteur, critique d'art, journaliste spécialisé - juillet 2022
